Pour la dernière exposition de l’année 2020, LIMBO a invité l’artiste, céramiste, couturier et collectionneur, Gregory Bourrilly, à investir seul la halle de l’avenue Rosemont. L’accumulation d’objets de toutes sortes, tels que des restes de ses créations, des objets trouvés dans la rue, des cadeaux et des échantillons de textiles ou de céramique, semble être une partie importante de sa stratégie créative, pratique se révélant parfois difficile à gérer, surtout lorsque l’espace de stockage est limité. Un immense garage vide comme le nôtre représentait donc une opportunité pour composer et assembler ces objets en sculptures et installations, en accord avec la promesse initiale qu’il leur avait faite, c’est-à-dire celle de les transformer en oeuvres d’art.

Sortes de scènes, de tableaux vivants abstraits, ou d’autels pour les choses, les diverses installations présentées se sont données à visiter de l’intérieur donnant naissance à un environnement étrange chargé de nombreux récits entremêlés de multiples couches de signification